Inspiré par la philosophie politique de Thomas Hobbes, La vie attend plonge dans l'interaction dynamique du pouvoir et de la peur entre cinq hommes. Brouillant les frontières entre la danse et le théâtre, l'œuvre plonge les spectateurs dans un monde d'alliances fluctuantes et de motivations cachées.


La vie attend se penche sur nos instincts de survie, là où le désir de pouvoir et le pouvoir de la peur s'entrecroisent. Dans cette exploration, un groupe de cinq hommes devient le point central, incarnant les rôles de coéquipiers, d'instigateurs, de témoins, de vainqueurs et de pleureurs. Leurs interactions relèvent d'une danse dynamique de secrets et de stratégies, qui se joue sur une scène où ils rivalisent d'attention et d'affection, à la fois de la part de leur public et les uns des autres.

Dans sa vulnérabilité et sa crudité, La vie attend remet en question les notions préconçues de la performance, invitant le public à se confronter à la fragilité des constructions sociétales. Cette expérience immersive laisse les spectateurs s'interroger sur leur rôle dans le drame qui se déroule, redéfinissant ainsi les frontières entre l'interprète et l'observateur, alors qu'ils traversent un espace d'incertitude, où l'espoir et la peur coexistent dans un équilibre délicat. Dans cette œuvre chimérique, viscérale et vulnérable, aucune des parties n'est certaine de détenir les rênes du pouvoir, ce qui fait de La vie attend un examen fascinant de la nature humaine et de la danse complexe de la dynamique du pouvoir dans la société contemporaine.

  • Photo 1 © Danse-Cité (Joe Danny Aurélien, Marc Boivin, Simon-Xavier Lefebvre, Milan Panet-Gigon, Nicolas Patry)
    Photo 2 © Guzzo Desforges (Nicolas Patry, Joe Danny Aurélien, Simon-Xavier Lefebvre, Milan Panet-Gigon, Marc Boivin)
    Photo 3 © Guzzo Desforges (Nicolas Patry, Milan Panet-Gigon)
    Photo 4 © Danse-Cité (Milan Panet-Gigon, Joe Danny Aurélien)
    Photo 5 © Guzzo Desforges (Nicolas Patry, Marc Boivin)
    Photo 6 © Guzzo Desforges (Nicolas Patry, Marc Boivin)

David + Emily sur La vie attend:

En tant que cochorégraphes de La vie attend, nous avons été fascinés par l'interaction complexe de la stratégie, de l'esprit sportif et de la camaraderie, qui se cache souvent sous la surface des interactions humaines. Nous avons été attirés par l'omniprésence de ces pulsions primales, qui se manifestent de manière à la fois subtile et manifeste dans toutes les sphères sociales, de la grande échelle aux moindres détails de la vie quotidienne.

Dès le départ, nous avons imaginé un travail qui permettrait d'éplucher les couches de vulnérabilité des hommes, de génération en génération, dans un espace à la fois stimulant et encourageant. Nous voulions créer un environnement où les hommes pourraient affronter leurs peurs, leurs désirs de pouvoir et leurs luttes pour l'affection d'une manière authentique et cathartique.

Cependant, nous avons veillé à ne pas enfermer notre récit dans le seul domaine de la masculinité. Nous nous sommes plutôt efforcés d'élaborer un portrait multidimensionnel de la vie qui serait raconté par cinq interprètes exceptionnels issus d'une multitude de pratiques de danse et de théâtre, afin d'en capturer la richesse, les contradictions et les vérités durables.

La vie attend a émergé comme un testament de l'expérience humaine - une tapisserie tissée avec des fils de pouvoir, de peur, et la quête intemporelle d'authenticité dans un monde en constante évolution.

Presse

  • "On en ressort ébranlé, galvanisé".

    - Gulaine Massoutre, Revue JEU

  • "Du pouvoir à la peur, le spectateur est bercé dans une succession de tableaux chorégraphiques, théâtraux et architecturaux, alternant entre le rire, le questionnement et l'hypnose."

    - Mélanie Boisliveau, DF DANSE

  • "La vie attend parle des limites du monde des apparences et de celui de l'intimité. Le langage gestuel, élastique et sensuel, oscille entre anticipation, mouvements séquentiels et éclats occasionnels, créant de vastes sphères kinesthésiques autour des cinq interprètes".

    - Catherine Lalonde, LE DEVOIR

  • "Ces soixante minutes passent à toute vitesse".

    - Évelyne Londei-Shortall, Reporters Audacieux

  • "Emily Gualtieri et David Albert-Toth sont un duo de chorégraphes à suivre, dont les approches sont riches et fascinantes. Leur travail, mêlant exploration théâtrale, thèmes contemporains et toujours une grande physicalité, est en pleine évolution."

    - Laurane Van Branteghem, Artichaut magazine

La vie attend | Bande annonce 02


Concept & création: David Albert-Toth, Emily Gualtieri

Interprètes-collaborateurs : Joe Danny Aurélien, Marc Boivin, Simon-Xavier Lefebvre, Milan Panet-Gigon, Nicolas Patry

Texte : David Albert-Toth in collaboration with the dancer-collaborators
Éclairage et scénographie : Paul Chambers
Musique : David Drury
Conception des costumes : Angela Rassenti


Regards extérieurs : Ginelle Chagnon, Étienne Lepage, Jamie Wright

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Production : Parts+Labour
Coproduction & première : Danse-Cité in cooperation with La Chapelle

Partenaires / Résidences de création : Circuit-Est Centre Chorégraphique, CCOV (Centre de Création O Vertigo)

Ce travail est rendu possible grâce au généreux soutien du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec.

Distinctions: Dora Award Nominee, Outstanding Ensemble, 2019

2017
60 minutes
5 interprètes

Photo d'en-tête © Guzzo Desforges (Nicolas Patry, Milan Panet-Gigon)
Photo de presse © Guzzo Desforges (Milan Pant-Gigon, Joe Danny Aurélien)