La chute, inspirée de l'œuvre Rhinocéros de Eugène Ionesco, est un solo obscur et fascinant qui traite de la recherche de l'identité individuelle et de la validation des valeurs, du code moral et des croyances d'une personne face à une incertitude certaine.


La danse et la performance fusionnent pour explorer ce qui arrive à un homme lorsque son identité lui glisse entre les doigts jusqu'à ce qu'il ne sache plus exactement qui il est ou ce qu'il est devenu. Il oscille entre l'innocence, la colère, la frustration et la vulnérabilité en un clin d'œil, en équilibre au bord de la folie.

Tantôt ludique, intime et absurde, ce solo par ailleurs physiquement dynamique se révèle être une expression de la nature éphémère de l'identité. Fierté, humour, dégradation, abandon. Lorsque nous commençons à enlever les couches, qui devenons-nous ? Que reste-t-il ?

David + Emily sur La chute:

La chute est profondément enracinée dans notre fascination pour le théâtre de l'absurde, déclenchée par notre exploration de la pièce emblématique d'Eugène Ionesco, Rhinocéros. Ce voyage dans l'absurdité de l'existence humaine, où les individus se transforment en rhinocéros, a touché une corde sensible en nous, devenant une source d'inspiration importante pour notre processus créatif.

En approfondissant les thèmes de Rhinocéros, nous nous sommes retrouvés plongés dans des discussions sur l'identité, le conformisme et l'angoisse existentielle. Nous avons été particulièrement attirés par la lutte du protagoniste pour maintenir son individualité au milieu des pressions sociétales en faveur de l'homogénéité. Ce dilemme existentiel nous a profondément interpellés, nous incitant à l'introspection et à la réflexion sur nos propres expériences en matière de conformité et de préservation de notre identité.

En donnant vie à La chute, nous avons cherché à traduire nos réflexions et nos idées personnelles en un spectacle qui invite les spectateurs à se confronter aux complexités de l'existence humaine. À travers le mouvement, l'émotion et la narration, l'œuvre solo se déploie comme un voyage profondément personnel de découverte de soi, reflétant nos propres luttes et expériences.

Alors que le protagoniste est aux prises avec l'érosion de son identité, La chute devient une exploration viscérale de la lutte de l'individu contre le conformisme et les attentes de la société. À travers le prisme du théâtre de l'absurde, nous espérons inciter les spectateurs à contempler leur propre parcours identitaire, l'absurdité de l'existence et la quête de sens dans un monde marqué par l'irrationalité et le chaos.

Presse

  • "Magnifique... il m'a ému. J'aurais pu le prendre dans mes bras et le réconforter."

    - Robert St. Amour, me.voir.ca

  • "L'intransigeant La chute de David Albert-Toth révèle une étrange capacité à passer de l'innocence à la colère, de la frustration à la vulnérabilité et vice-versa. Dans le solo dynamique qu'il interprète, le danseur et chorégraphe de la compagnie montréalaise Parts+Labour_Danse transmet une notion de petitesse qui englobe et enveloppe tout son monde."

    - Philip Szporer, The Dance Current

  • "La chute est un solo captivant, qui entraîne le public dans ses tourments et impressionne par l'inventivité de sa chorégraphie. Lorsque les lumières s'éteignent, le public se tient plus droit et pousse des cris de joie dans ce qui aurait été une standing ovation si nous n'avions pas déjà été debout".

    - Pia Savoie, Bachtrack


Chorégraphie :
David Albert-Toth & Emily Gualtieri

Interprète : David Albert-Toth
Mentor : Mélanie Demers
Éclairage et scénographie : Paul Chambers

Partenaires : 
Circuit-Est Centre Chorégraphique
Gen J & the Jewish Community Foundation

Merci :
Andrew Turner, Milan Panet-Gigon, David Vilder, Josh Usheroff

Distinctions :
Prix du public, Festival dance:made in canada, 2015
Les 10 meilleurs moments de la danse, The Dance Current, 2013 Round-Up

Première à Tangente Laboratoire Mouvements Contemporains, 2013

2013
25 minutes
1 interprète